Little girl, who are you?

Mais je suis prête aujourd’hui
Partout dans ma vie
A montrer qui je suis

@Qui je suis + Caroline Costa ★★★

-1- J’ai 5 frères et sœurs : Adonis, Priam, Calliope, Dylan et Eros, que je considère comme mon jumeau.
-2- Je suis originaire de l’Ohio
-3- J’ai été abandonnée par ma mère, dans un panier, avec pour seul vêtement une couverture en laine. Mes parents ont trouvé dans le panier un petit mot où ma mère expliquait qu’elle était trop jeune pour avoir un enfant.
-4- Je suis secrètement amoureuse d’Eros, mais il ne faut pas le dire, on me prendrait pour dérangée.
-5- Mon modèle est ma grande sœur, Adonis. Elle est très charismatique et populaire. Le contraire de moi qui, même si je suis appréciée, me fonds dans la masse. Et pour ça, je suis un peu jalouse.
-6- Petite, j’ai mordu le mollet d’Eros. Depuis, il a une belle cicatrice.
-7- Je me fais des histoire sur mes parents. J’imagine qu’il leur était impossible de vivre leur amour à cause de leurs familles respectives. Un peu comme Roméo et Juliette. Mais ils ont dû m’abandonner à cause de mon grand père qui n’a pas voulu de la petite-fille de son ennemi sous son toit. Je sais, ça peut paraître complétement incongru, mais ça ne fait pas de mal de rêver un peu.  
-8- J’ai suivi Eros à Montsimpa car je ne voulais pas être séparée de lui.
-9- Même si je voudrais connaître ma vraie mère, je suis très attachée à maman. On est très complice.
-10- Calliope, ma seconde sœur, me fait un peu peur parfois. J’aime bien l’observer mais quand elle est dans ses pensées, elle a un air de démente. Mais je l’aime quand même.

Je suis assise sous un arbre, à l’ombre, et je me mets à rêver. De moi, ma vie, mon avenir si je n’étais pas une Stark. Si ma mère ne m’avait pas abandonnée. La pression est lourde. Je ne peux pas décevoir ma famille, pas détruire tout ce que mes parents et leurs parents avant eux ont construits. Mais moi, je rêve d’une autre vie, une vie où je n’aurais pas à me soucier de ma réputation. Vous allez penser que je suis une petite ingrate, que mes parents m’ont sauvée d’une mort certaine, que je dois leur être reconnaissant. Mais je le suis. Et je les aime, comme un enfant aime ses parents de sang. Je vais même jusqu’à entamer, après le lycée, des études de Droit. Pour eux. Pour qu’ils soient fiers de moi. Mais ça ne me ressemble pas.

Depuis nos cinq ans, avec Eros, nous étudions la guitare. En fait, c’est lui qui voulait apprendre de cet instrument, pas moi. Mais j’ai toujours fait comme lui. Du coup, nos parents ont payé une guitariste pour qu’elle nous enseigne la guitare. Et je me suis prise au jeu. Petit à petit, j’ai apprécié glisser les doigts sur les cordes, laisser des murmures s’échapper de la caisse de résonnance. Et c’est devenu ma passion. Enfin, ma seconde passion. La première est de suivre Eros comme son ombre. Mon professeur m’encourage à ne jamais abandonner la guitare. Il me dit souvent que ce serait dommage de gâcher mon talent.

Vous voyez mon dilemme ? Je suis écartelée entre mon envie de ne pas décevoir ma famille et mes propres rêves. Si je n’avais pas été une Stark, j’aurai arrêté mes études et me serait lancée en tant que guitariste professionnelle. Ou professeur de musique. Mais ce n’est pas compatible avec ce que doit être une femme Stark.