alchimie de la douleur

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 alchimie de la douleur

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Siam Kostas
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Siam Kostas
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Bonus à long terme : 95

Âge : vingt-cinq années.
Statut : insaisissable, poussière brûlante glissant entre les doigts.
Occupation : costumes sombres, chemises immaculées, le bruit incessant de talons qui claquent contre le linoléum. c'est un empire de crades et de pourritures duquel elle est à la tête, régente illégitime du trône de cette entreprise dont elle a hérité.
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MessageSujet: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyMer 30 Mar - 17:17



“Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne,
Ô vase de tristesse, ô grande taciturne,
Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis,
Et que tu me parais, ornement de mes nuits,
Plus ironiquement accumuler les lieues
Qui séparent mes bras des immensités bleues.

Je m'avance à l'attaque, et je grimpe aux assauts,
Comme après un cadavre un choeur de vermisseaux,
Et je chéris, ô bête implacable et cruelle !
Jusqu'à cette froideur par où tu m'es plus belle !”
CHARLES BAUDELAIRE
@SEBASTIAN CVIQ + aspiration plaisir. ★★★

SIAM KOSTAS
FEATURING AMANTA
nom : sur la langue les effluves salées de l’immensité bleue et entre les doigts effilés ces grains de sable à la saveur d’éternité.  Au fond des pupilles il y a ces massifs abruptes et hostiles de pierre anthracite, et ces murs blanchâtres au goût de maison. Bleu, blanc. Blanc, bleu. Lesbos et ses déesses saphiques, c’est tout ce panel qui dégouline de ces six lettres : Kostas. prénoms : de ses lèvres voluptueuses s’échappe un murmure sulfureux, gémissement langoureux et échine courbée. c'est une explosion de sensations belles et si dégueulasses qui transpire de chaque courbe de son nom, comme un arrière goût rance sur le palais et une saveur délicieusement somptueuse au bout de la langue. il est imprimé dans l'esprit de ses amants et s'échappe de leur gorge dans un soupir inasouvi : Siam. date et lieu de naissance : c'est le soir, engourdie de la brume de morphée qu'elle titube jusqu'aux entrailles de son intérieur à l'odeur aseptisé et aux surfaces reluisantes. souffle toxique qui caresse sa nuque, sensation amère contre ses lèvres, elle expire. dans la faible lueur dansante d’une bougie, elle expire. l’asphalte de ses pupilles scrute une vieille photo, troublée par les rouages du temps. accroché en bas du papier, des lettre s’enlacent péniblement, chancelantes. “siam kostas, enfantée un douze août” elle expire, balaie ces quelques phrasés sous la cendre noire de la bougie, noie l’encre vermeille dans le flamboiement de la chandelle. supprimé, annihilé.  âge : vingt-cinq années. statut civil : dans sa valse mortuaire, ses pieds blancs frôlent le bitume, ses doigts grêles frôlent les corps au passage, les triture, les torture délicieusement. elle les explore, curieuse, inassouvie et lasse. et elle s'en va, tournayante, lumineuse et empoisonnée, liberté dans la trachée.  occupation : un quotidien aux journées mornes et vides, noyé dans l'argent à profusion et dans des bâtiments vertigineux venant violer l'écharpe céleste. costumes sombres, chemises immaculées, le bruit incessant de talons qui claquent contre le linoléum. c'est un empire de crades et de pourritures duquel elle est à la tête, régente illégitime du trône de cette entreprise dont elle a hérité. orientation sexuelle : elle n'est qu'une amoureuse de la chair, blanche et chaude, réconfortante et aux aspérités rugueuses. des lanternes dans l'encre obscure et étouffante de ses pensées, elles glissent dans la gorge avec délice, s'impriment sur sa peau, au bout de ses doigts, sous ses ongles. elle s'en empreigne, s'en délecte et les abandonne avec un plaisir malsain. qui sont-ils? des sourcils broussailleux aux traits anguleux, des peaux blêmes aux courbes enchanteresses. fonds du foyer : c'est un parasite aux reflets topaze, d'un émeraude immonde et à la trame usée par les mains véreuses. c'est un parasite qui ronge les murs, s'infiltre sous les planchers, s'encastre dans les esprits et les empoisonne de son odeur âpre. c'est un parasite dans lequel elle se noies, dans lequel elle se complais et qui lui brûle la pulpe des doigts. il est ardent, idyllique et s'entasse vulgairement dans ses poches, contaminant peu à peu son épiderme. ($$$$$) désir à long terme : déviance. compétences : sur son trône doré, elle n'est bonne à rien. ses mains sont gauches, chancelantes et tremblotantes, crispées par l'inutilisation, endormie par une simplicité de vie sourde et absurde. traits de caractère :douée en affaires, ermite, insensible, perfectionniste, froide, matérialiste, pessimiste, réticente à s'engager, snob, sûre d'elle, renfermée sur elle-même, fêtarde, sportive. aspiration : plaisir.



Les vilains petits détails

REFLET. teint livide, gueule effacée. elle observe ce mélange trouble, ces couleurs éteintes. elle observe, scrute chaque mouvement. doigt déposé contre le miroir lisse, elle se noie dans les méandres nébuleuses de son elle, de son je. sa tête plonge dans l’image faussée, réalité falsifiée, atmosphère parallèle. à chaque fois que son pas la mène devant la surface, stratosphère de sa subsistance sombre, elle s’observe. elle s’observe s’observer. doigts tremblotants, rire convulsé, elle s’observe. dès que l’occasion se présente, elle s’observe. dans cet univers transversal, elle s’observe, nourrit de foutues illusions, illusionnée. ALCOOL. nerveuse, convulsionnée, ses pupilles scrutent la surface de pleine accalmie de l’eau. linéaire, envoûtante. dangereuse. yeux noyés dans l’océan amer de la réalité. ses doigts enlacent furtivement le verre, l’eau se mêle à son souffle glacial, se mélange avec son âme glacée, flirte avec sa raison glaçante. elle se perds dans les remous du liquide translucide, dans ce reflet déchiré de son visage. hypnotisée par les mouvements calmes, elle boit, elle pleure. est-elle triste, a-t-elle soif? elle pleure, et elle boit. pharynx humidifié, canaux lacrymaux asséchés. c’est dans la brûlure de son gosier, dans les arômes de désinfectant qui glissent dans sa gorge qu’elle se complait, dans la folie qui brusquement s’immisce dans sa boîte crânienne et dans ses veines. FUMÉE. les lèvres craquelées, râpeuses aux crevasses entourées avec conviction autour du bâtonnet macabre. dans sa gorge, c’est l’explosion du commencement de la fin, du dégueulasse et du bon. dans ses poumons, une cascade ardente aux reflets cendrés et ternes qui vient lécher le pourtour de son cercueil. soupir saccadé qui s’échappe de sa jugulaire, tremblotement imperceptible et la fissure. des smogs aux formes fantasmagoriques, à la robe blanchâtre et crade s’échappe de sa bouche et vient empoisonner l’atmosphère. CRINIÈRE. Ses doigts se perdent avec plaisir violent dans l’enchevêtrement soyeux, viennent frôler dans des mouvements erratiques le crâne blanc du bout des ongles. Elle brûle d’ardeur, de passion et de délectation brute, tout qui dégouline du geste presque trop usé, quotidiennement anodin. Lionne aux allures de lioncelle, ses phalanges redécouvrent encore et encore l’entrelacs qui couvre son chef. SILENCE. Ses membres sont gourds, sa gorge est enserrée, crispée autour du néant qui s’échappe de ses poumons. Perdue dans son mutisme, elle s’immole la langue par le rien, par l’engourdissement douloureux qui la tiraille. Sa mâchoire est comprimée, dolente et endolorie. Elle se tait, et elle observe, amère. Un sourcil insolemment relevé, arqué, elle se tait. Les poings visés à la taille, elle se tait. Noyée dans le flot bouillonant de ses pensées lugubres, elle se tait. Et elle s’éteint. SARCASME. il s’écoule de ses lèvres pincées, acide et amère. il est nauséabond, glacial et tranchant. Ecailles épaisse de ses fêlures, il n’est qu’une plaie béante sur le masque glacial qui fige ses traits chérubins. Il est tâche noire et moisissure sur le carreau de son mépris frigide. C’est la lame de damoclès qui mord et lacère sa nuque au fur et à mesure que la poussière toxique de ses années se dépose en agrégats grossiers sur ses épaules affaissées. ALLERGIE. l’épiderme rougi et dévoré par une corrosion innommable, qui lui tord les boyaux et lui retourne les entrailles avec une virulence surhumaine. Il est comme un poison qui s’infiltre vicieusement dans ses veines et la dévore de l’intérieur. Il lui déchire la pupille, lui vrille les tympans et lui fait voûter l’échine dans un fracas de picotements entêtants et souffreteux. Ce sont ces mains entrelacées dans une moleur répugnante, ses souffles enivrés d’une liqueur céleste, ces battements de cils et de poitrine vigoureux et pourtant si bénins. C’est cette sensation qui enserre le palpitant dans une étreinte étouffante et réconfortante. C’est cette sensation qui la consume depuis toujours et pour toujours dans l’éternité, l’amour SPASME bonheur en toc qui coule dans ses veines, sciée, usée, viciée. bonheur fluorescent, autodestruction programmée, boum. agitée, explosion imminente. corps céleste qui lui baise la joue, il remue sa carcasse famélique, secoues la cage au lion. dorée, dorée. son monde s’écroule, acharnement vain, ses ongles caresse son poil, soulève son derme. frisson, spasme dément. ses dents s’entrechoquent dans un fracas assourdissant, mélodie, malaise. elle tremble, tremble, tremble. mouvements bouffés, rongés, ses côtes ploient, se dégagent, joyeux bordel. CAUCHEMARD. Dans une abondance d’étoffes et d’étoles duveteuses aux couleurs froides, elle perd pieds, s’enfonce et meurs dans une immensité abyssale aux reflets de folie déjantée, dérangée. Elle chute dans l’infini aux visages déformés, étirés et aux traits mutiques. Dans l’infini aux étreintes familières et étrangères à la fois. Sa poitrine se soulève et se rabaisse douloureusement à un rythme erratique, sa respiration est renfoncée dans sa gorgée. Et elle le voit, ses mains anguleuses, sa mâchoire saillante et le tissu de son t-shirt, d’un rouge abondant, rouge mordant, rouge sang. MANIAQUE. Une pièce aux murs blancs, au sol blanc, aux meubles blanc, à la lumière blanche. Une odeur aseptisée qui flotte dans l’air et prend les narines, vrille les tempes et martèle le crâne. Une obsession malsaine, mal et saine. Les surfaces planes sont reluisantes, aveuglantes et débordantes d’impersonnalités. Tout est vide. Vide sidéral. Les étagères aux livres de même taille, de même épaisseur, de même couleur, vide. Les couloirs aux tapisseries luxuriantes, vide. Les lustres au verre noble, vide. Sa maison, vide. Son esprit, vide.  

pseudo/prénom : ahah. scénario ou inventé : scénario d'un tigrou belge. autres persos : none. tes impressions sur le forum : coeur.  I love you  où l'avez-vous connu : bonne question ?




Dernière édition par Siam Kostas le Sam 2 Avr - 18:30, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyMer 30 Mar - 17:18


Il était une fois, une histoire de Sims


SPLEEN
La pièce est emplie d’un mutisme engourdissant, presque tranchant qui lui noue la gorge. Seul le cliquetis de l’argenterie contre la porcelaine de la vaisselle rompt le silence et le tapotement de ses longs doigts pâles contre le marbre de l’immense table où ils sont tout trois attablés. Aucun ne daigne relever le chef, le regard fixé dans le néant. Elle soupire, probablement pour la énième fois depuis qu’elle s’est hissée sur la large chaise en ébène. Elle soupire, extériorisant par ses lèvres pincées la frustration qui lui crispe les membres, blanchit ses phalanges autour du couteau dans un étau puissant. Ses pupilles vagabondent entre les deux autres personnes campées autour de la table, étudiant les traits de leur visage. Creusés, froids et durs. Les même qu’elle suit du bout des doigts tout les soirs devant son propre reflet, horrifiée par la vision déformée et dégoûtante qui s’imprime alors sur sa rétine, la brûlant délicatement.

Elle soupire, encore et toujours, emplissant ses poumons d’un air débordant de superficialité, vicié par l’argent et le produit désinfectant. Elle inspire avec dégoût des bouffées de ce monde dégueulasse aux couleurs ternes, aux bordures tranchantes et anguleuses. Anguleuses comme les contours du visage de ses deux parents. Anguleuse comme son propre visage. Elle n’est que l’union infâme et magnifique de ces deux êtres qu’elle observe constamment, qu’elle étudie sans aucune retenue, tentant de démêler l’énigme qu’ils renferment. Ils ne sont que façades impassibles, carapaces vides à l’intérieur gâté et moisi par l’argent.

Et étrangement, elle soupire, perdant le fil insensé de ses pensées délirantes. Suivant à présent les mouvements fluides de ses ongles contre la surface lisse et reluisante de la table, dessinant chimères et songes sans aucune logique. Elle s’ennuie, sur son trône doré, dans son monde aseptisé. Elle s’ennuie, pion sans réel utilité observant simplement le tumulte des évènements valser devant ses pupilles. Elle s’ennuie dans cette pièce aux ornements luxuriants, aux plantes plastifiées, au blanc immaculé irritant l’œil. Seul la trame sombre du costume de l’homme, son père, tranche étrangement. Mais elle s’y fond à merveille. C’est le mélange du réel et du faux, de l’apparence et de la réalité qui se masque derrière. Sournoise.

Et brusquement, c’est une cacophonie infernale qui lui vrille les oreilles. Mélange de cliquètement de l’énorme montre qui étrangle le poignet de son père, de la mâchoire proéminente de sa mère qui déchire une nourriture au goût fade, de la pointe de ses chaussures qui tapotent contre le pied de la table, du bruit des domestiques qui s’affairent dans un rythme endiablé à décrasser l’habitation d’une quelque poussière inexistante. Ses tempes palpitent douloureusement, et la friction rassurante de la paume de ses mains qui vient les trouver n’y fait rien. Rien n’y fait. Alors elle se lève, brusquement et hâtivement, prenant plaisir à faire chuter la chaise sur laquelle elle était précédemment assise. Et pourtant, pas de réaction. Pas de relèvement de tête, pas de haussement de sourcils. Le même silence environnement et étouffant. Alors, ses doigts viennent enlacer le verre en cristal avec vigueur et le relâche aussi soudainement, le laissant venir s’échouer contre le sol en pierre froide et dure. Le bruit de verre brisé est accueilli avec une joie indescriptible par ses tympans, ses yeux eux scrutant toute réaction.

Sans relever la tête, son père délie enfin les lèvres, murmurant dans un soupir éreinté et amèrement désintéressé. « Il était en cristal. » Un rire s’échappe de la poitrine de Siam. Incontrôlable, il lui soulève les épaules, lui agite les côtes et déforme sa bouche gardée précieusement scellée jusqu’alors. Il la noie dans une crise délirante, il la submerge d’une rage sombre. Et alors, quatre pupilles trouvent les siennes. Enfin et finalement. Froides, dures et imperturbables, elles la jaugent, l’étudie avec une indifférence mordante. Crevante. « Demande à tes domestiques de s’en occuper, père. » se contente-elle de lui vomir. Sans plus de cérémonie, elle pivote sur ses talons royalement avant de quitter avec empressement la pièce, claquant derrière elle la porte avec une vigueur insoupçonnée.


L'effervescence des sentiments
Dans la pénombre, elle brûle. D’une flamme ardente, qui lui carbonise l’épiderme, qui lui consume la poitrine, lui lèche délicieusement la plante des pieds. Son cœur valse, danse et danse encore, emporté par une mélodie silencieuse, qui agite ses membres frêles et fait remuer doucement les mèches fauves de ses cheveux. Dans la pénombre, elle danse frénétiquement, une joie brute se mêle à une plénitude sourde dans ses veines, anime chaque parcelle de son corps. Au dessus d’elle, l’immensité sombre parsemée d’astres lumineux, tacheté d’étoiles flamboyantes et de la lune rayonnante qui éclaire son crâne d’une lueur blanchâtre. Dans la pénombre, elle rit, comme submergée par une vague de bien-être. Elle épouse ce sentiment réconfortant, ne fait qu’un avec lui et sa poitrine se secoue légèrement au rythme appuyé de son euphorie.

Et, son regard attrape le sien. C’est la fusion magistrale de deux qui forment un tout. Un tout réellement beau et, un tout bien irréel. Son regard se plonge dans l’océan du sien, assoiffée de la vision, il comble un trou vacant au creux de sa poitrine, la soulève et l’étreint. Un sourire étire ses lèvres furieusement alors que sa main attrape la sienne. Un frisson remue son corps. Elle languissait du contact sans le savoir, et l’épiderme chaud contre le sien la fait d’autant plus frémir. Ses narines sont submergées par l’odeur qui transpire de l’homme qui lui fait face. L’odeur vient doucement réveiller tout ses sens et l’endort en même temps. C’est beau, c’est idyllique. C’est mieux que la défonce, mieux que l’alcool, mieux que la baise. Mieux que tout.

Sous la lumière spectrale de la nuit, elle l’attire vers elle, collant sa poitrine contre la sienne, calquant alors sa respiration avec la sienne. Ses mains viennent redécouvrir ses flancs, son dos, sa nuque avec délice. Ses pupilles, elle, étudient chaque détail de son visage avec une curiosité enfantine. Elle observe son front, parsemé au sommet de quelques cheveux bruns rebelles, ses sourcils, de la même couleur chatoyante, ses yeux aux reflets abyssaux, légèrement brillants, la courbure particulière son l’arrête de son nez, et ses lèvres. Ses lèvres. Sans qu’elle ne le commande, ses mains se déposent autour de son visage, ses pouces venant épouser la forme courbe de sa bouche, en étudiant chaque petite aspérité, en imprimant l’image et la sensation dans son esprit embrumé par la sensation de plénitude qui y est logée.

Et puis, ses lèvres trouvent doucement les siennes avec délice. Elles se pressent lentement contre les deux bouts de chair qui s’offrent à elle, s’imprégnant de leur saveur et de la chaleur qui vient étreindre son palpitant et enserrer ses entrailles. Lorsque le contact est brisé, elle dépose son front contre le sien, le regard plongé dans le sien, un léger sourire étirant la commissure de ses lèvres. Et dans un murmure presque inaudible, elle s'abandonne. « Je t'aime. » Il est son échappatoire, la lumière qui vient éclairer son quotidien morne et sombre. Il est la chandelle qui brûle silencieusement dans sa poitrine, il est le murmure délicieux du vent qui vient caresser ses oreilles. Il est Tigra.


ROUGE
Une odeur âpre s’immisce dans ses narines, lui prend la gorge, lui soulève le cœur et lui remue les entrailles. Une odeur puissante, prenante, dégueulasse. Elle est debout, immobile. Ses membres sont gourds, lourds, ils ne lui obéissent plus et restent crispés, contracté. Tout est flou, embrouillé. Seule l’odeur est nette, prends comme possession d’elle et l’oblige à rester impuissante. Elle ne peut plus bouger, le pourra-t-elle à nouveau ? Tous ses muscles sont tétanisés par l’horreur froide qui glisse dans sa nuque et vient effleurer son dos. Elle est horrifiée par la vision qui s’offre à ses yeux. Horrifiée par la réalité frappante contre laquelle elle vient de se heurter puissamment.

C’est un océan rouge, d’un pourpre profond, qui jonche le sol, qui décore les murs blancs, qui souille le bout de ses chaussures. Rouge partout. Elle ne peut en détacher ses yeux aux pupilles éclatées, écarquillés. Son reflet déformé est légèrement visible à la surface de l’entendue. Elle s’observe. Elle ne se reconnaît pas, la pâleur de sa propre peau la dégoûte et lui donne un haut le cœur puissant qui vient tordre son estomac. Et toujours cette odeur qui semble imprégner la trame de ses vêtements, son épiderme, son être. Son regard remonte légèrement et se dépose sur un visage d’une couleur macabre. Ses traits sont figés, et pourtant toujours aussi durs et tranchants qu’avant. Toujours aussi proches des siens. Et ses yeux ont cette lueur éteinte, vide qui la secoue d’un nouveau frisson, bien plus puissant que les autres, bien plus douloureux. La vision lui lacère le cœur. Il a gardé une expression d’effroi malsain, de peine et de douleur indescriptible. Il a les lèvres décollées, le gosier bien ouvert, prêt à expulser un dernier hurlement qui n’aurait jamais percé la barrière de sa gorge.

Son regard continue de vagabonder, se déposant sur la poitrine de son père, lacérée d’entailles profondes, dévorée par une lame profonde. Le tissu de sa chemise, blanche, est déchiré, imbibé d’un écarlate profond. Le même qui tâche les murs, le même qui aveugle sa vision. Il est étendu dans la flaque, figé, inanimé, mort. Et son cœur est alors empli d’un sentiment acide, brûlant. La culpabilité. C’est elle qui lui a extirpé son dernier souffle. C’est elle qui lui a arraché brutalement la vie. C’est sa faute. Ses dents s’enfoncent dans la chair rouge de ses lèvres. Et un goût métallique emplit sa bouche, vient violer son palet, se mêler à sa langue. Un goût immonde. Aussi immonde que l’homme qui est étendu au sol. L’homme qu’elle brûlait de voir ainsi, l’homme qu’elle haïssait le plus au monde. C’était sa faute.

Et puis, un bruit la tire de ses pensées. Elle relève le regard, cherchant. Et elle trouve. Debout, les bras le long de corps, magnifique et rouge. Rouge. Son tee-shirt est souillé, lui aussi, et quelques gerbes de liquide lui barrent le visage. Dans sa main, elle voit le scintillement d’une lame métallique dégoulinante elle aussi. Rouge. La même qui, quelques minutes avant, lacérait le corps de son père. Le même qui, quelques minutes avant, lui arrachait la vie sauvagement sous son regard vide. C’est sa faute. C’est lui. Lui et ses yeux profonds, lui et sa mâchoire dessinée, lui et ses mains vigoureuses et chaude. Lui, qu’elle aime si aveuglément.

Ses jambes bougent, doucement, et elle réduit les quelques mètres qui les séparent. Le regard vide, elle l’observe et les quelques rides qui déchirent son front tandis qu’il arque les sourcils. C’est sa faute. La phrase se répète dans sa tête, s’engouffre dans les échos de ses pensées et les submerge. Elle la rend folle, doucement, et la convainc. Droite et crispée, elle l’observe et enfin, ses lèvres se délient. « C’est ta faute. »


EMPIRE
Quelques rais lumineux passent à travers les rideaux gris, emplissant la pièce d’un halo orangé chaleureux. Ses doigts viennent effleurer en cercles larges la bordure d’un verre à whisky déposé sur son bureau. Des effluves ambrés en émanent, venant s’ajouter à l’odeur de neuf qui décore son bureau. Sur la large table en verre, des piles de feuilles se mélangent à des dossiers, un pot à crayon, une agrafeuse. Et c’est tout. Tout est d’un neutre dégueulasse, d’un monotone et d’une perfection ennuyante. Tout comme elle, coincée dans un tailleur et des escarpins reluisants, une montre argentée au cliquetis entêtant ornant son poignet mince. Elle porte le verre à ses lèvres, appréciant la brûlure qu’il laisse dans sa trachée et cette confusion qui lentement envahit son esprit. Appréciant la saveur acide qui caresse sa langue. Elle se complait dans cette sensation qui l’accompagne tout les soirs, hissée sur sa chaise de bureau, où accoudée au comptoir d’un bar, dans des draps étrangers, où simplement errant vainement dans les rues. Toujours la même chose, s’abreuvant d’un plaisir qu’elle trouve de plus en plus difficilement. Elle est atrocement vide, froide. Comme lui l’était. Elle est devenue son reflet exact, il lui colle à la peau, respire le même air qu’elle. Elle est lui.

Le grincement de la porte la tire de ses pensées. Elle relève la tête lentement, étudiant le jeune homme qui l’a interrompue d’un regard froid, glacial, inexpressif. « Madame Kostas, excusez-moi j’ai pris la liberté de rentrer sans frapper, j’espère que ça ne vous dérange pas ?» Il pénètre plus profondément dans la pièce, refermant avec précaution la porte derrière lui. Elle l’observe, penchant légèrement la tête sur le côté en serrant la mâchoire. « Si. », se contente-t-elle de répondre, le regard toujours dirigé vers le liquide emplissant son verre, les doigts toujours déposés autour du récipient. « Je vous demande pardon ? » La réponse du jeune homme lui arrache un soupir. Exaspérée. Éreintée. Elle coule finalement un regard en sa direction. « J’ai répondu à votre question. Ça me dérange. » Soupire-t-elle, ne décrochant pas son regard de son interlocuteur, tentant de lui communiquer toute l’indifférence que sa présence lui procure. Ses mains se détachent du verre pour venir se mêler l’une à l’autre, déposant les coudes sur son bureau. « Je m’excuse, Monsieur Ko- votre père n’était pas dérangé. » Sa mâchoire se serre brutalement. Douloureusement même, ses dents s’entrechoquent alors qu’un goût amer emplit sa bouche à la mention de l’homme. Et une étrange sensation dans sa poitrine, dolente. Les phalanges blanches, ses lèvres se courbent dans une expression de dédain profond. « Je me fiche de ce que faisait ou ne faisait pas mon père, je suis la patronne maintenant, c’est d’ailleurs Monsieur Kostas qui y tenait. Est- ce clair ? »  Sa remarque arrache un frisson à l’homme campé près de la porte de son bureau qui recule inconsciemment. Menaçante, elle se penche doucement en avant. « Est-ce clair ? » rajoute-elle, articulant avec délice chaque mot. Elle la sent, la terreur, qui effleure l’homme, fébrile. Elle la sent et s’en délecte, s’y raccrochant éperdument. « Très clair, Madame. » Sourire.




Dernière édition par Siam Kostas le Sam 2 Avr - 18:29, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyMer 30 Mar - 17:22

bienvenue parmi nous alchimie de la douleur 1574617409 alchimie de la douleur 1574617409
scénario du ptit tigrou en plus, attention, ça rigole pas alchimie de la douleur 848691765
il est bien chanceux pour un enfoiré comme lui alchimie de la douleur 4127633206
bon courage pour ta fiche, tu vas pas t'ennuyer alchimie de la douleur 848691765
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyMer 30 Mar - 17:31

Bienvenue alchimie de la douleur 1927922587 alchimie de la douleur 1927922587
je crois qu'on tentait le même vava à un moment du coup désolé pour Anna alchimie de la douleur 1261758552
en tout cas ta plume est divine j'ai adoré ton début de fiche alchimie de la douleur 181831953 alchimie de la douleur 181831953 alchimie de la douleur 181831953
Le tigre est bien chanceux alchimie de la douleur 1655888631
Bon courage pour la compet! alchimie de la douleur 1574617409
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyMer 30 Mar - 17:49


nora, merci beaucoup.  I love you concernant tigrou, je sais pas s'il le mérite vraiment celui-là.  alchimie de la douleur 1443777131

calixte, merci à toi.  I love you
t'inquiète pas pour anna, elle te va très bien.  alchimie de la douleur 1443777131
pour la plume, anh tu me fais plaisir.  alchimie de la douleur 1261758552 je te renvoie le compliment d'ailleurs, je m'étais aventurée sur ta fiche aussi.  I love you
et oui, le coquin. alchimie de la douleur 1655888631
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Ike Lewis
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyMer 30 Mar - 18:31

ah ce début de fiche alchimie de la douleur 2354518231 trop de merveille alchimie de la douleur 1261758552
bienvenue par ici, j'ai hâte de voir ce que ça va donner avec Tigra alchimie de la douleur 1655888631
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyMer 30 Mar - 18:45

très jolie plume en effet I love you
bienvenue alchimie de la douleur 1574617409
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Siam Kostas
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyMer 30 Mar - 19:17

que de compliments, vous me faîtes trop plaisir.  alchimie de la douleur 2354518231
merci beaucoup vous deux.  I love you j'ai hâte de voir ça aussi, ça promet! alchimie de la douleur 1443777131
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyMer 30 Mar - 19:30

han ce pseudo alchimie de la douleur 1574617409

bienvenue jolie demoiselle ! alchimie de la douleur 3064722887
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyMer 30 Mar - 20:21

Oh Bienvenue toi alchimie de la douleur 1574617409 alchimie de la douleur 3064722887
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyMer 30 Mar - 21:29

merciiii à vous deux. alchimie de la douleur 3064722887 alchimie de la douleur 3064722887
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyMer 30 Mar - 21:51

T'es trop belle alchimie de la douleur 1574617409
bienvenue
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyJeu 31 Mar - 14:22

coucou toi alchimie de la douleur 1443777131 alchimie de la douleur 1655888631 alchimie de la douleur 3128673784
(un tigrou belge alchimie de la douleur 3889572347 ça y est, je suis cataloguée, c'est ça ? alchimie de la douleur 2354518231)
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyJeu 31 Mar - 17:12

t'es bien mignonne aussi charlie. alchimie de la douleur 1655888631 merci bien. alchimie de la douleur 3064722887

bonjour monsieur.  alchimie de la douleur 1443777131 ah oui oui, carrément cataloguée, c'est pas anodin en même temps.  alchimie de la douleur 1655888631
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyJeu 31 Mar - 17:15

Siam Kostas a écrit:


calixte, merci à toi.  I love you
t'inquiète pas pour anna, elle te va très bien.  alchimie de la douleur 1443777131
pour la plume, anh tu me fais plaisir.  alchimie de la douleur 1261758552 je te renvoie le compliment d'ailleurs, je m'étais aventurée sur ta fiche aussi.  I love you
et oui, le coquin.  alchimie de la douleur 1655888631

ta nouvelle tête est tout aussi agréable à regarder de toute façon alchimie de la douleur 1655888631
hann merci t'es trop mignonne alchimie de la douleur 1574617409
réserve moi un petit lien bella je suis déjà amoureuse de ton personnage alchimie de la douleur 642412458
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyJeu 31 Mar - 18:08

bon bah dans ce cas on est deux à être agréables à regarder, c'est pas mal.  alchimie de la douleur 1443777131
avec grand plaisir, j'suis persuadée qu'on a matière à trouver un truc plutôt sympa.  I love you  alchimie de la douleur 1655888631 
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyVen 1 Avr - 10:50

Comment ça je suis pas passé par là ?! :joe:

Bienvenue miss ! Je ne connais pas DU TOUT ton avatar, et elle est carrément cute en vrai alchimie de la douleur 1261758552

Bon courage pour la suite de ta fichette ! alchimie de la douleur 3128673784
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyVen 1 Avr - 16:05

tu es tout pardonné maintenant que tu es passé.  alchimie de la douleur 1443777131
le contraire m'aurait étonné, je pense honnêtement que personne la connaît, j'ai même pas son nom de famille et elle a genre... 20 photos à tout péter.  Laughing
en tout cas merci à toi monsieur le barbu tatoué.  I love you  
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyVen 1 Avr - 16:12

bienvenue parmi nous !
j'ai commencé à lire, et ta plume ne m'est pas étrangère alchimie de la douleur 1443777131
aprés peut être que je me trompe, mais en tout cas, hate d'en savoir plus ! alchimie de la douleur 863752806
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyVen 1 Avr - 16:17

ah je pense sans vouloir te décevoir que tu te trompes, j'ai pas étée sur un forum depuis très longtemps, d'ailleurs je me souviens même plus quand c'était, mais après c'est peut-être possible, qui sait. alchimie de la douleur 1443777131 et merci bien! I love you
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptySam 2 Avr - 1:13

Ta présentation est divine, comme ton avatar ! alchimie de la douleur 863752806
Bienvenu ici alchimie de la douleur 3221855348
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptySam 2 Avr - 16:14

oh merci bien à toi.  Embarassed  I love you
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyMar 5 Avr - 12:43

ta plume est belle, siam est une perle brisée. je sais même pas quoi dire en réalité si ce n'est que j'ai adoré. et au final, c'est moi qui vais avoir la pression d'écrire avec toi. c'est horrible, mais je tente l'aventure. alchimie de la douleur 2354518231 alchimie de la douleur 2354518231 alchimie de la douleur 2354518231 je vais pas faire de roman, mais voilà, le rôle est à toi. alchimie de la douleur 2197239209

n'oublie pas d'aller faire des demandes de logement, emploi, ainsi que de te créer une fiche de liens. pour mieux préparer ton intégration, n'hésite pas à passer par le flood des nouveaux ainsi que par les demandes de rps ! I love you bon jeu parmi nous, et n'hésite pas à me contacter si tu as le moindre soucis !  
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MessageSujet: Re: alchimie de la douleur   alchimie de la douleur EmptyMar 5 Avr - 18:01

anh tu me fais trop plaisir là, merci merci, je suis contente que ça t'ai plu.  alchimie de la douleur 2354518231  alchimie de la douleur 3064722887 y'a pas de pression à avoir.  I love you
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