Ethan Henderson • Dans la vie on regrette seulement les choses que l'on ne fait pas

•Je suis né en Australie et j'y ai passé la majorité de ma vie
•Mes parents sont des hippies complètement barges
•J'ai un grand frère qui me permet de mener ma petite vie paisiblement sans me soucier de remplir le frigo ou de payer le loyer
•Quand j'étais au lycée je vendais de la drogue à mes camarades ni-vu ni-connu
•Je suis le roi des muffins améliorés ( comprendra qui pourra)
•Je passe beaucoup de temps à jouer à la console, call of duty c'est ma drogue
•Je fais la fête à peu près tous les jours de la semaine
•Je me suis inscrit en fac d'histoire parce qu'on m'a dit qu'il y avait plus de filles que de mecs
•Je peux être un boulet parfois...  

Le jour de ma naissance, mon père était prêt, j'étais le deuxième enfants à rejoindre la famille Henderson. Il n'avait pas paniqué et avait tranquillement conduit ma mère à l'hôpital, après l'avoir fait bien galérer j'ai décidé de montrer le bout de mon nez.

J'ai eu une enfance plutôt sympa, déjà j'étais le petit dernier donc logiquement on ne m'a jamais rien refusé, mes parents étaient un petit peu à l'ouest aussi il fallait l'avouer. C'était deux hippies qui profitaient de la vie avec un niveau de Peace and Love tel que parfois je me demande comment j'ai pu devenir celui que je suis aujourd'hui. Je n'ai jamais compris ce qu'ils faisaient dans la vie et d'où leur venait leur argent mais je n'ai jamais manqué de rien. Il y avait toujours une bonne ambiance à la maison, je m'entendais bien avec mon grand frère Alex qui tentais comme il le pouvait de montrer le bon exemple et de faire bonne figure devant moi mais sans trop être le frère chiant, d'ailleurs on est sans cesse en train de se faire chier l'un l'autre, d'un point de vu extérieur on pourrait croire que c'est parce qu'on se déteste, mais en réalité le qui aime bien châtie bien prend tout son sens en ce qui nous concerne.

Quand je suis entré au lycée c'est là que j'ai commencé à vraiment me construire une personnalité bien à part de celle de ma famille, parce que bien que présents, j'avais toujours ce sentiment que mes parents pouvaient s'en aller du jour au lendemain, en grandissant leur mode de vie m'a paru tellement éloigné de celui de mes camarades de classe que j'avais l'impression de ne pas être normal. J'avais 14 ans quand Alex a quitté la maison pour aller étudier à Paris, ça a laissé un grand vide dans ma vie, il était un peu un repère pour moi, sans lui je n'avais plus cet personne à qui m'identifier.  Pour me fondre dans la masse, j'ai commencé à traîner avec les mauvaises personnes, puis j'ai connu les soirée un petit peu trop arrosée chez les potes, et au fil des ans dans les boite de nuits, et j'y ai pris goût. Mon attirance pour le risque m'a aussi pendant une courte période, poussé vers les drogues douces que je revendais à mes camarades de classe. J'ai quand même réussi tant bien que mal à obtenir mon diplôme de fin de lycée, mais vu que je n'étais pas trop sûr de ce que je voulais faire de ma vie j'ai décidé de ne pas m'inscrire dans une université.


Quand j'ai eu 22 ans, mes parents ont décidé de partir à l'aventure dans leur caravane à travers l'Australie, sans emploi, sans revenu j'ai été obligé de faire appel à Alex pour éviter d'avoir à les suivre dans leur voyage fou. Il a accepté de venir vivre à la maison familial. On y est resté à peu près une année avant qu'il ne décide de déménager à Montsimpa. Vu que je n'avais pas trop le choix, je l'ai suivi. C'était lui qui m'avait poussé à m'inscrire à l'université, puisque je n'aimais rien, je m'étais inscrit en fac d'histoire, on m'avait dit qu'il y avait de jolies filles donc je m'étais dit qu'il fallait mieux mêler l'utile à l'agréable.

Depuis ma vie est partagé entre les rares fois où je daigne mettre les pieds dans une salle de classe et les nombreuses où je fais la fête et profite de la vie sans me soucier de ce que l'avenir me réserve.