Lost in hell

♡ Soyez vous même, tous les autres sont déjà pris ♡ @may0osh + Famille. ★★★

= Je ne prends jamais le temps de me coiffer. = Ma femme est morte dans un accident de voiture, un jeune soul sortant de boîte de nuit lui a foncé dedans. = Je vis à cent à l'heure depuis le décès de ma femme. = Je joue à la poupée et il m'arrive de me transformer en princesse pour le bonheur de ma fille (je n'assume pas vraiment). = Je pratique le basket et la boxe. = Je ne bois jamais de café, je préfère un bon chocolat chaud. = Je ne peux pas boire de boisson gazeuse, j'ai l'estomac trop fragile depuis mon adolescence. = J'ai un souffle au cœur qui s'est aggravé avec la mort de ma femme. = Mon boulot est mon échappatoire. = J'accompagne ma fille à l'école tous les matins et je la récupère tous les soirs. = Je suis célibataire depuis un an et demi, bientôt deux et il est encore impossible pour moi de m'imaginer avec une autre femme. = Ma fille aimerais que je retrouve quelqu'un et a comploté avec mon meilleur ami pour m'inscrire sur un site de rencontre. = Rose Teniala est la femme que j'ai connue sur ce site, mais que je n'ai encore jamais rencontré.

Montsimpa là où tout a commencé, le début de mon histoire. J'ai vu le jour un six décembre et d'après ma mère je fus un beau cadeau de Noël en avance. Je suis le premier enfant de Graziella et Ryan, mais je ne suis pas le dernier de la ligné des Davis puisque trois ans après moi est née une petite fille, Ivana la petite princesse de la maison. Du rose partout, des poupées, du maquillage autant dire qu'en tant que grand frère, mes petites voitures n'ont plus beaucoup de place après son arrivée pour autant ma sœur a toujours été mon petit trésor, probablement mon côté italien famille qui a fait que ma sœur a toujours été protéger par son grand frère. Notre enfance a comme celle de millier d'enfants, douce et heureuse, quelques petites disputes entre nous, mais globalement nous avons survécus a tout. A l'école, je fus le genre de petit garçon à l'écoute et travailleur, mais loin d'être le premier de la classe, plutôt le genre « Peut mieux faire ». Mon rêve a toujours été d'être dans la police, peut importe le grade du moment que je puisse protéger ma ville et mon entourage. Si mon enfance c'est plutôt bien passé, mon adolescence elle en revanche a été une autre histoire. Un gros manque de confiance c'est installé en moi surtout envers les filles, timide et réserver je suis devenu rapidement l'ado coincé, le looser sans petite amie. C'est aussi à cette période que j'ai fait la rencontre de Seth, celui qui avec le temps, est devenu mon meilleur ami. Les années lycée ont passés et j'ai toujours eu le même rêve en tête, la police. Une fois mon diplôme de fin d'année obtenue j'ai tout fait pour intégrer tout d'abord une école de police. Seth quant à lui c'est tourné vers la médecine, mais nous gardions tout de même toujours le contact.

Premier jour à l'école de police, l'endroit où je me sentais le mieux, à ce moment-là j'étais certain de faire le bon choix et par la même occasion aussi de faire le bonheur de mes parents et ma famille tout entière. L'école de police, c'est l'endroit qui m'a complètement changé et qui a aussi changé ma vie puisque c'est là que j'ai rencontré la femme de ma vie, Olivia elle aussi dans la police. Un coup de foudre, elle était mon Yin j'étais son Yang, des centaines de points communs et nous voilà marié un an seulement après notre rencontre. Certains vous dirons que c'est un coup de tête, d'autres vous dirons que nous étions fais l'un pour l'autre, mais le plus important pour nous était d'être ensemble. Une fois notre école de police terminer, Olivia a choisi de s'arrêter là et de simplement travailler dans un commissariat, quant à moi elle m'a poussé et m'a fait arriver jusqu'à ma place d'agent au FBI, où je devais faire bien plus qu'assuré la tranquillité dans ma petite ville. A mes vingt-huit ans en rentrant du travail, Olivia m'a réservé l'une des plus belles surprises en m'offrant dans une petite boîte une sucette de bébé avec marquer « J'aime mon papa » à cet instant là mon cœur c'est arrêté le temps de quelques secondes.

Neuf mois plus tard Téa à vue le jour, elle aussi à Montsimpa. Une belle petite princesse qui a fait le bonheur de son papa, sa maman, mais aussi toute sa famille. Étant -encore pour le moment- la dernière de la ligné Davis je vous laisse imaginer a qu'elle point elle fût gâtée aux anniversaires et aux Noëls. C'est à l'âge des trois ans de ma petite Téa que tout a basculé dans un cauchemar. Sept heures du matin ce jour là mon téléphone sonne alors que je suis encore dans mon lit. « Monsieur Davis, ici les urgences de la ville, votre femme a eu un accident de voiture ... » Pas le temps d'attendre la suite que je téléphone rapidement à ma mère pour venir garder Téa afin que je puisse partir en vitesse à l'hôpital. Sept heures quarante-cinq et me voilà arriver sur les lieux où l'un des médecins m'annonce la terrible nouvelle. Olivia a perdu la vie malgré tous les efforts des médecins. Nous sommes le 26 novembre, il est huit heures et je suis à présent veuf avec une petite fille de trois ans a élever tout seul. Lorsque l'on l'on souffre d'une horrible perte nous traversons tous cinq étapes de la peine. On passe par le déni car la perte n'est pas envisageable, on ne peut imaginer que c'est réel. On s'énerve contre tout le monde, contre les survivants, contre nous-même. Puis on trouve un arrangement, on supplie, on implore, on offre tout ce qu'on a, on offre nos propres âmes en échange d'un jour de plus. Quand les négociations échouent la colère est difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu'à ce qu'on accepte finalement que l'on a tout tenté. On abandonne et on accepte. Le chagrin peut être une chose que l'on a en commun mais il est différent pour tout le monde. Il n'y a pas que la mort dont on fait le deuil, de la vie, d'une perte, d'un changement. Et on se demande pourquoi ça bloque autant parfois, pourquoi ça fait tant de mal mais la chose dont on doit se souvenir c'est que ça peut changer. C'est comme ça qu'on reste en vie, quand ça fait si mal, qu'on ne peut plus respirer, c'est comme ça qu'on survit. En se rappelant, qu'un jour, qu'en quelque sorte, vous ne le ressentirez plus de la même manière, ça ne fera plus aussi mal. Le chagrin vient à chacun en son temps, de sa propre manière. Alors le mieux que l'on puisse faire, le mieux que chacun puisse faire est de recourir à l'honnêteté. Le truc vraiment merdique, la pire partie du chagrin est que vous ne pouvez le contrôler. Le mieux que l'on puisse faire est d'essayer de laisser nos sentiments quand ils viennent. Et les laisser partir quand on peut. La pire chose c'est qu'à la minute où vous pensez l'avoir surmonté, ça recommence. Et toujours, à chaque fois, vous ne pouvez plus respirer. Le chagrin comporte cinq étapes. Elles nous semblent à tous différentes, mais il y en a toujours cinq : le déni, la colère, les négociations, la dépression, l'acceptation.

Aujourd'hui, j'élève tout seul ma petite fille de quatre ans depuis un an et demi maintenant, heureusement Seth est toujours à mes côtés il est le parrain de Téa et je sais que je peux toujours compter sur lui en cas de coup dur. En accord avec ma fille, il cherche a tout prix une femme pour moi et m'a inscrit sur un site de rencontre. Aujourd'hui cela fait déjà quelques mois que je discute avec une demoiselle Rose, elle sait beaucoup de choses sur moi, tout comme moi sur elle. Nous ne nous sommes encore jamais rencontré pour le moment, j'ai peur de tomber de nouveau amoureux, j'ai peur de trahir Olivia, j'ai tout simplement peur de m'engager de nouveau pourtant je ressens quelque chose pour cette demoiselle que je risque de rencontrer en vrai très prochainement.